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Posts Tagged ‘théâtre’

Les Nuits de Fourvière 2016

24/03/2016 1 commentaire

Ça y est, fini les rumeurs et les bruits de couloir, c’est le jour tant attendu par tous les lyonnais, l’annonce de la programmation des Nuits de Fourvière.

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Les Nuits de Fourvière 2015

28/05/2015 4 commentaires

Je me rends compte qu’on est déjà presqu’en juin et je ne vous ai pas encore parlé d’un des plus gros événements artistiques lyonnais de l’été, je veux bien sûr parler des Nuits de Fourvière.

nuits-de-fourviere-2015-affiche Lire la suite…

Les Invites

18/06/2014 3 commentaires

Ce week-end, hormis le solstice d’été et la fête de la musique, se déroulera la 13ème édition des Invites de Villeurbanne (et même dès ce soir en réalité). A l’époque, le festival était sous-titré gratuit et pas pareil. Les organisateurs insistent maintenant uniquement sur le pas pareil, mais rassurez-vous, tout est toujours gratuit.

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Envoyez Alex Ramirès à Avignon

09/06/2014 1 commentaire

Je n’ai pas l’impression vu que je n’ai pas bossé aujourd’hui (ce qui n’est pas le cas de tout le monde, je sais…), mais on est bien lundi. J’ai décidé de ne plus parler systématiquement de campagne de financement participatif tous les lundis (sinon je finirais par ne faire que ça), mais j’ai quand même envie de vous parler de temps en temps d’un projet qui, je pense, le mérite. C’est dans ce cadre que je vais vous proposer ce soir d’Envoyer Alex Ramirès à Avignon.

 Envoyez Alex Ramires à Avignon

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Les Nuits de Fourvière 2014

02/04/2014 5 commentaires

La nouvelle ne vous a probablement pas échappée, mais je me devais de vous en parler quand même, les Nuits de Fourvière ont sorti leur programmation la semaine dernière.

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Pop’pea

29/01/2014 2 commentaires

Jeudi dernier, en revenant du concert de Depeche Mode, j’ai allumé la télé et je suis tombé sur un véritable OVNI musical (un OMNI, donc) sur France 2, une sorte d’opéra-rock intitulée Pop’pea.

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Ça fait peur, hein ?

Je dis sorte d’opéra-rock, car on est loin des Mozart et autres comédies musicales gnan-gnan  qui font le bonheur de M6 et de la TNT. Ici on est dans un projet de qualité, avec des artistes de qualité.

Ce projet a en réalité été monté en mai 2012 au Théâtre du Châtelet, qui avait déjà accueilli Monkey – Journey to the West, l’opéra pop de Gorillaz quelques années auparavant. Et ils ont surtout eu la bonne idée de réaliser une captation vidéo (re)diffusée  sur France 2 (en Xème partie de soirée, on ne sait jamais…)

Pour faire simple, il s’agit de l’adaptation pop-rock du Couronnement de Poppée (L’incoronazione di Poppea), un opéra baroque de Claudio Monteverdi sur un livret de Busenello créé en 1642. Pour cela, le dramaturge anglais Ian Burton (qui a monté de nombreux opéras un peu partout dans le monde) a demandé au compositeur américain Michael Torke (souvent qualifié de post-minimaliste) de réinterpréter la musique originale, ainsi que les paroles qui sont ici dites et/ou chantées en anglais.

L’orchestre symphonique est du coup remplacé par un véritable groupe de rock, avec quelques choristes, mais la surprise vient surtout du casting des comédiens-chanteurs. En effet, si on retrouve une véritable soprano, Valérie Gabail, pour jouer le rôle de Poppea , les autres personnages principaux sont interprétés par des musiciens moins habitués de l’opéra mais pas inconnus pour autant. Ainsi Benjamin Biolay joue le rôle d’Othon, son mari, et Carl Barât (The Libertines) celui de Néron, son amant. Fredrika Stahl est Octavie, la femme de Néron, tandis que Marc Almond (Soft Cell) interprète le rôle de Sénèque, le précepteur de Néron, c’’est à dire la voix de la morale (ironique pour un Marc Almond qui n’a pas été toujours très clean dans sa vie..).  Vous comprenez mieux pourquoi je vous parlais d’ovni ? Il devait aussi y avoir Ebony Bones ou Mark Daumail (Cocoon), mais ça n’a pas pu se faire.

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Côté mise en scène, c’est le même délire. Le metteur en scène Giorgio Barberio Corsetti a fait appel à Nicola Formichetti (directeur artistique de Thierry Mugler et costumier de Lady Gaga) pour les costumes (plutôt sobres malgré tout) et on retrouve tout au long des deux heures des décors et des gadgets improbables, et des incrustations vidéo qui me rappellent La Flute Enchantée que j’avais vu l’année dernière à l’Opéra de Lyon.  Et pour cause, c’est encore une fois Pierrick Sorin qui s’en occupe, et quasiment de la même manière : des scènes sont filmées en direct sur un fond bleu et incrustée sur des maquettes elles aussi filmées en direct sur scène.

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Mais voyons plutôt ce que cela donne avec la bande-annonce

Ainsi qu’avec un petit reportage.

Malheureusement je n’ai pas trouvé de version intégrale sur Youtube, vous n’avez donc  plus que quelques heures pour le regarder en replay.

http://pluzz.francetv.fr/videos/pop_pea.html

En tout cas, c’est quand je vois ce genre de choses ou J’irais dormir au Burning Man que je suis content de payer ma redevance télé.

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Festival d’Avignon – les spectacles du OFF

26/07/2013 5 commentaires

Après vous avoir présenté le mode d’emploi du festivalier avignonnais la semaine dernière, je vais quand même vous parler un peu des spectacles que j’ai vus. Mais dépêchez-vous, l’édition 2013 du festival Off d’Avignon se termine jeudi  prochain. Ceci dit, certains spectacles sont reconduits d’une année sur l’autre, alors on ne sait jamais…

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Un conte bancaire peu courant, Compagnie Théâtre en Kit (théâtre d’objets, jauge 50 places)

Avignon 01 - Théâtre en Kit

L’histoire des trois petits cochons est ici revisitée à la sauce moderne. Le loup est ici un banquier bien décidé à récupérer les maisons des cochons qui ne peuvent plus rembourser leur prêt. Les personnages étaient découpés sur des transparents posés sur un rétroprojecteur (celui qu’on avait au collège) et animés par deux comédiens, et les bruitages réalisés en direct par un troisième larron. Plutôt sympathique, mais peut-être pas le spectacle du siècle.

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Ils me prennent la tête, Louis XVI 1793, Laurent Bariohay (one man show historique, jauge 85 places)

Avignon 02 - Louis XVI

Dans ce spectacle, Louis XVI nous raconte, en langage très contemporain, ses problèmes quotidiens, entre sa passion pour la serrurerie, les tentatives de son ami Mozart pour moderniser un peu le menuet qu’il ne supporte plus (ainsi que les supports musicaux au passage), les sollicitations d’un de ses inventeurs, et tout ce qui lui prend la tête. Plutôt drôle, dynamique, avec des bons mots assez fins.

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Le Dindon, Théâtre du Kronope (vaudeville, jauge 200 places)

Avignon 03 - Le Dindon

Un classique de Feydeau que cette pièce : la femme, le mari, l’amant (potentiel en tout cas), les portes qui claquent, etc… Ici, Feydeau a poussé le schéma encore plus loin, puisque l’on a également la maitresse du mari, le mari de la maitresse du mari, la maitresse du mari de la maitresse du mari, mais aussi la femme de l’amant, l’amant de la femme de l’amant, etc… (vous suivez toujours ?). J’ai eu un peu peur au début à cause des cabines mobiles avec double portes qui constituent le décor (mobile, donc), mais j’ai finalement passé un très bon moment. A lire, une critique (partagée)  ici.

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Vol au dessus d’un nid de Coucou, Compagnie Caravane (théâtre psychiatrique, jauge 200 places)

Avignon 04 - Vol au dessus d'un nid de coucou

Un grand classique de la littérature américaine (Ken Kesey), porté à l’écran en 1973 par Milos Forman (avec un impressionnant Jack Nicholson) de retour au théâtre (il a été adapté au théâtre avant le film). Les patients d’un hôpital psychiatrique voient leur quotidien bouleversé par l’arrivé d’un nouveau patient qui leur fait peu à peu prendre conscience de leur privation de liberté. J’ai beaucoup aimé cette pièce très intense, notamment grâce au talent des comédiens (même s’il n’y a pas beaucoup de surprises par rapport au film). Vous pouvez en lire une critique ici (avec une petite vidéo teaser).

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La drague pour les gros nuls, Benoit de Labie (one man show, jauge 90 places)

Avignon 05 - La drague pour les gros nuls

C’est bien connu, les hommes sont nuls en drague (et pas seulement moi, apparemment), voici donc une (fausse) conférence pour les aider à mieux s’en sortir. Sur le papier c’était drôle, en réalité pas du tout. J’en entends déjà me dire que c’était prévisible, mais je ne suis pas d’accord : la drague et les relations hommes/ femmes sont des sujets qui peuvent avoir un gros potentiel d’humour, et pas forcément lourd ou graveleux.

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Le secret du temps plié, Gauthier Fourcade (one man show, jauge 85 places)

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Un homme vient de se faire quitter par sa femme, il est triste, il pleut, le moment idéal pour l’introspection, pour se poser des questions sur le temps qui passe (et un peu le temps qu’il fait). Un très beau spectacle poétique truffé de bons mots qui nous rappellent Raymond Devos.

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La nostalgie de dieu, Compagnie Not Me Tender Again (humour grinçant, jauge 50 personnes)

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Un homme au bord du suicide implore dieu de lui faire un signe. Celui-ci apparait alors et les voilà en train de discuter de la vie, des hommes, de la religion, etc… Mais dieu est ici cynique, désabusé, misanthrope et parle en langage plutôt châtié. Au point que dans un deuxième temps il finisse par se décider à aller consulter un psy. J’avais entendu parler de la BD dont est adapté le spectacle, mais je ne l’ai jamais lu. Je pense remédier à ça très rapidement car j’ai beaucoup aimé le ton et l’humour qui s’en dégage, notamment grâce aux 2 très bons acteurs.

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Voilà pour moi, ça aura été bref mais comme vous pouvez le constater, j’en ai quand même pas mal profité.

Vous pouvez trouver plus d’infos sur ces spectacles et/ou faire votre choix sur le site internet du festival.

N’hésitez pas à mettre dans les commentaires les spectacles que vous avez vus et que vous conseillez si vous y êtes allés. Au pire, ils passeront peut-être encore l’année prochaine.

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Le Festival d’Avignon

19/07/2013 5 commentaires

Je ne sais pas si vous vous souvenez, mais l’année dernière je découvrais le Festival d’Avignon (enfin j’en avais déjà entendu parler, hein, faut quand même pas pousser…) et je vous avais parlé ici (je vous invite à relire l’article pour la présentation du festival et les chiffres, c’est quasiment les mêmes cette année). Comme ça m’avait beaucoup plus, j’ai sauté sur l’occasion qui m’était proposée d’y retourner quelques jours cette année.

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J’adore toujours l’ambiance, et j’ai retrouvé un peu mes marques, naviguant de places en places, de « vrai » théâtre en théâtre « bricolé », etc… Je réussis même maintenant à me servir du programme de 400 pages avec une dextérité qui ferait frémir n’importe quelle dactylo.

Comme l’année dernière, j’essaierais dans un deuxième temps de vous parler des spectacles que j’ai vu cette année, mais je vais d’abord ici vous donner mes conseils pour profitez pleinement du festival.

Allez-y ! Franchement, c’est vraiment une ambiance extraordinaire, beaucoup de monde, certes, mais cela reste quand même très facile de se promener à pied dans la ville, et la ville est tellement belle. Et Avignon n’est qu’à deux heures de route de Lyon (1h02 en TGV direct).

Prenez la carte OFF. Elle coute 16€ et vous donne droit à 5€ de réduction sur quasiment tous les spectacles (ça vous les laisse à 10-12€). Elle est nominative avec votre photo dessus, mais pas de panique, ils la prennent en ½ seconde avec une webcam. La carte peut s’acheter à 5 endroits : Le Village du OFF, le Point OFF, l’Office du Tourisme, l’Hôtel de Ville, et le Centre Commercial Cap Sud à l’extérieur de la ville.

Récupérez le programme. Il est gratuit, il est épais, vous le trouverez partout, ce sera votre bible. Les spectacles y sont décrits et classés par ordre alphabétique de lieux, puis par ordre chronologique pour chaque lieu. A la fin du programme, vous avez également la liste des compagnies (par ordre alphabétique si on vous en conseille une, par région si vous êtes chauvins), des auteurs (si vous voulez vous faire un petit Molière), des spectacles par titre, et surtout par heure. Et ça, c’est très très pratique pour établir son planning.

Ecoutez les conseils. Difficile de faire son choix parmi 1066 spectacles quotidiens (et ouais, tout ça !), aussi, n’hésitez pas à faire confiance au bouche à oreille, de préférences des gens dont vous connaissez les gouts, évidemment. Sinon et bien ce sera au petit bonheur la chance : prenez le titre de la pièce (tiré d’un livre que vous connaissez, par exemple, ou juste sympathique), l’auteur (connu, peut-être uniquement de nom), un ou deux comédiens que vous connaissez (ou qui sont venus vous parler de leur spectacle pendant que vous étiez en terrasse), une affiche qui vous tire l’œil (il y en absolument partout, des dizaines et des dizaines…), un horaire qui vous convient, etc… mettez tout ça dans un chapeau et vous obtiendrez le spectacle à aller voir.

Prévoyez des pauses. Ca parait bête, mais prévoyez qu’entre deux spectacles, il vous faudra peut-être traverser la ville, être en avance pour récupérer les places, ou tout simplement souffler un peu. Après tout, vous êtes en vacances.

N’hésitez pas à réserver. Vous trouverez les numéros de téléphone des théâtres dans votre bible (aka le programme) et la plupart garantissent les réservations jusqu’à ½ heure, voire ¼ d’heure avant le spectacle. Pratique pour ne pas attendre pour rien.

Attention aux pièges. Certains spectacles ne se jouent que les jours pairs / impairs, ou seulement au début / à la fin du festival. C’est assez rare, mais ce serait bête de vous retrouver avec un spectacle que vous n’avez pas choisi (ça a failli nous arriver, on a pris des places sans vérifier le nom du spectacle…)

Voilà donc mes quelques conseils du haut de mes 2 années d’expérience de festivalier à Avignon.

Évidemment, vous retrouvez également toutes les informations pratiques sur le site internet du festival ou sur l’appli smartphone.

Mais c’est dit, maintenant que j’y ai gouté, j’y retournerai tous les ans ! (et peut-être même que je t’enterais d’avoir une accréditation, pourquoi pas…).

2013-07-17 Festival d'Avignon (02)

Quelques affiches (Oh tiens, Eddy Izzard en haut…)

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Encore des affiches

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Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse…

2013-07-17 Festival d'Avignon (14)

Un théâtre improvisé

Et vous, vous y êtes déjà allé ? Vous avez des conseils à donner ?

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Edit : la suite est à lire ici.

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Le festival d’Avignon – deuxième partie

Maintenant que je vous ai parlé du festival d’Avignon en général, peut-être que certains d’entre-vous se demandent quels spectacles j’ai vu ? Comme je vous l’expliquais, difficile de faire un choix parmi la multitude de spectacles proposés tout le longe de la journée (plus de 1160 !). Les premiers ont lieu à partir de 10h30 – 11h (majoritairement pour les enfants, mais pas uniquement) et les derniers finissent après minuit.

Pour notre premier spectacle, on a misé sur une valeur sûre, repérée par un flyer, Sea, Sax & Fun par les Désaxés. Il s’agit d’un quatuor de saxophones qui reprend des morceaux connus (classiques ou variété) sur une trame humoristique. Je connaissais le groupe de réputation, mais je n’avais jamais eu l’occasion de les voir. S’ils passent vers chez vous, foncez car c’est un très bon spectacle avec d’excellents musiciens.

Les Désaxés

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Mais que voir ensuite ? Dans le collège où se déroulait le spectacle, le moindre recoin était réquisitionné : préau, gymnase, plusieurs cours, salles de classe, etc… Nous avions donc le choix, sur le site, parmi plusieurs spectacles qui n’allaient pas tarder à commencer. On a hésité sur le one-woman show d’Isabelle Alonso, mais on s’est finalement rabattu sur un classique de Molière, Le médecin malgré lui, par le Théâtre de l’éventail. Au début, j’ai eu un peu peur : les comédiens criaient, gesticulaient et sautaient dans tous les sens. Mais au final, nous avons passé un très bon moment.

Le médecin malgre lui, théâtre , Molière

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Après avoir enchainé deux spectacles dans la même salle sans clim (et oui, une salle sert à plusieurs spectacles, tous les décors sont donc démontés et remontés chaque jour), on a eu besoin de faire une pause et de prendre un peu l’air. On s’est donc baladé gentiment en ville, profitant de l’activité liée au festival.

Puis on s’est remis en quête d’un dernier spectacle pour la soirée et on en a choisi un qui avait un titre et une affiche sympa, Le bol Ikea et autres chutes. Et c’est là qu’on voit qu’il y a vraiment de tout à Avignon. Pas de décor, pas (ou très peu) d’accessoires, les deux comédiens était seuls sur leur petite scène à raconter 3 histoires assez inégales à une trentaine de personnes (sur une cinquantaine de places disponibles).

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Le lendemain, on ne savait à nouveau pas par où commencer. Après 10 bonnes linutes d’épluchage de programme (la bible), on s’est décidé pour Inconnu à cette adresse car un copain avait lu le livre. Mais on est arrivé trop juste, c’était complet. On s’est rabattu sur Hitch, un dialogue imaginaire entre Truffaut et Hitchcock dont on avait entendu du bien, mais malgré nos 35 minutes d’avance, c’était là aussi déjà complet. On s’est donc rabattu sur une pièce trouvée sur un flyer, Etat de crise. Cela s’est avéré très moyen malgré une mise en scène assez imaginative et un jeu d’acteurs pas mal. On ne peut pas gagner à tous les coups.

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Pour le prochain spectacle, Amour et Chipolatas, on a donc décidé de réserver. En effet, il s’agit d’un classique du café théâtre assez connu (probablement passé à la télé) écrit par Jean-Luc Lemoine, donc assez prisé. Pas de grosse prise de risque, comme prévu on a bien rigolé.

amour et chipolatas

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Pour terminer la soirée, nous sommes allés voir le one-man show d’Albert Meslay, L’Albert Mondialiste. Je ne connaissais pas le personnage (malgré ses nombreuses piges dans le Fou du Roi de Stéphane Bern ou chez Michel Drucker, Patrick Sébastien, etc…), mais j’ai littéralement adoré son spectacle. Bourré d’humour, de nombreux jeux de mots dignes de Raymond Devos, une touche d’absurde, de pataphysique, pas très politiquement correct (il a par exemple tout une théorie pour expliquer qu’il faut aider les pays pauvres… à rester pauvres), etc…

Albert Meslay, Avignon

D’ailleurs, je ne résiste pas à vous montrer un extrait de son spectacle :

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Pour résumer, je dirais que plus vous entendez parler d’un spectacle (le bouche à oreille marche à fond dans les rues ou les files d’attente) et plus il est judicieux de réserver. Mais n’oubliez quand même pas de laisser un peu de place à l’improvisation, c’est aussi là qu’on a de bonnes surprises.

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Le festival d’Avignon – première partie

30/07/2012 9 commentaires

Encore une fois, ma semaine dernière a été bien remplie, avec notamment la reprise du boulot (et oui, j’ai déjà éclusé une partie de mes vacances), mais je ne vous oublie pas. Et d’ailleurs, je vais vous en parler, de mes vacances, car figurez-vous que je suis allé au festival d’Avignon.

J’étais déjà allé à Avignon (oui on dit à Avignon) pour quelques jours, mais jamais pendant le festival. Pendant 3 semaines en juillet, la cité des papes se transforme en le plus grand théâtre du monde. En tout cas, en terme de spectateurs, car en fait, il s’agit d’une multitude de spectacles répartis aux 4 coins de la ville sur plus de 100 lieux  différents (écoles, collèges, salles publiques, cinéma, etc…). Cette année, plus de 1160 spectacles étaient proposés chaque jour. Oui, oui, plus de 1 160 !! Inutile de préciser que je n’ai pas pu tout voir…

Pour la petite histoire, le festival d’Avignon a été créé en 1947 par Jean Vilar (qui a également dirigé le TNP à Villeurbanne entre 1951 à 1963). A l’origine, il s’agissait de quelques pièces présentées dans la cour du palais des papes, aménagée à cet effet. Puis en 1966, Avignon a vu la naissance du festival Off, c’est-à-dire non officiel et indépendant. Depuis, les deux festivals d’Avignon, le In et le Off se côtoient et ont tous deux bien grandi.

Je n’ai vu aucun de la quarantaine de spectacles du In, car en général, c’est cher (40€ la place, je crois), c’est très couru (on peut facilement être assis entre Jack Lang et Francis Huster), et c’est parfois très particulier (beaucoup de polémiques ces dernières années, sur le choix des pièces, des acteurs, la mise en scène, etc…).

Non, ce qui est plus sympa, c’est la partie Off. Par contre, je ne vous cache pas qu’en arrivant là, on était un peu perdus. Une collègue m’avait récupéré le programme à l’avance, mais il fait 400 pages !! Alors par où commencer ? En fait, on a commencé par acheter la Carte Off qui, pour 16€, donne droit à 5€ de réduction par spectacle (qui deviennent donc dans les 10-12€ en général). Elle est donc vite rentabilisée. Ensuite, et bien on a choisi un peu au pif…

 

Pour nous aider (ou plutôt nous inciter), la plupart des spectacles font leur promotion : la plupart distribue des flyers, certains expliquent leur pièce aux terrasses des bars (souvent les comédiens eux-mêmes), certains paradent dans la ville en costume, etc…

 

Piero, un des personnages du spectacle Dans ta bulle dont je vous avais parlé ici

Et surtout, ce que j’ai adoré, ce sont les innombrables affiches qui tapissent la ville de long en large et de haut en bas. Regardez plutôt :

En tout cas, je trouve que le festival donne à la ville une ambiance vraiment géniale. Plein de spectacles partout (bon, ok, tout n’est pas bien, mais quand même…), beaucoup d’animation et beaucoup de monde, mais on est loin de la foule de la fête des lumières à Lyon, on peut circuler sans problèmes. Et comme en plus il fait beau et chaud, on est en vacances, etc… c’est vraiment très chouette. En plus, on croise plein de stars :

Plus d’infos sur le In ici et sur le Off .

Pour cette année, le festival s’est achevé ce samedi, mais c’est sûr, moi je prends rendez-vous l’année prochaine !

Et vous, vous y êtes déjà allé ?

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