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Soutenez : Respiro Tango

Aujourd’hui, comme on est lundi, c’est encore financement participatif. Encore de la musique, encore un premier album, mais cette fois on va changer carrément de registre. Ben oui, c’est vrai, quoi, pourquoi il y en aurait toujours pour le rock ?

Je vous propose donc de soutenir le groupe Respiro Tango dans la sortie de leur premier album. (Bon, je me suis planté, je croyais qu’ils étaient lyonnais, mais en fait il semblerait qu’ils soient basés à Paris. Allez, tant pis, maintenant que je suis lancé… 🙂 )

Respiro Tango

Comme vous pouvez vous en douter, Respiro Tango est un groupe… de tango, mais oui, bravo ! Il s’agit de 5 musiciens qui ont décidé d’associer une clarinette basse aux instruments traditionnels du tango que sont le bandonéon, le piano, le violon et la contrebasse.

Pour ceux qui sont déjà perdus, une clarinette basse, c’est ça (un jour faudra que je vous parle de Louis Sclavis, quand même, en plus il est lyonnais) :

louis-sclavis-langues-et-lueurs

Louis Sclavis et sa clarinette basse

En tout cas, je trouve que ça rend bien, on se croirait aussi bien dans un vieux troquet de Buenos Aires dans les années 30, qu’à écouter les as de la discipline plus récemment comme Astor Piazzola.

Voici par exemple ce que cela donne.

Pour aider Respiro Tango, ça se passe sur le site Kiss Kiss Bank Bank avant le 20 mars. Votre argent servira au mastering de l’album, ainsi qu’au pressage des 1000 premiers CDs et à la promotion de l’album.

Plus d’infos sur le groupe sur leur site internet ou leur page facebook.

Ça me donnerait presque envie d’esquisser quelques pas de danse, tiens, par vous ?

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The Lumineers

20/09/2013 6 commentaires

Et si on reparlait encore musique ? Encore musique de pub, même ? Vous avez probablement vu cette pub plutôt sympathique où un mec voulait voir si ses amis facebook étaient vraiment des amis. Il se pointe donc directement chez eux sans prévenir avec un café à la main (soit dit en passant, si quelqu’un me fait ça, ça prouve direct qu’il ne me connait pas bien… )

Mais l’idée est bien trouvée et les vidéos à voir sur Youtube –la pub télé est en réalité juste un teaser- pas mal du tout.

Real friends

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Encore une fois on n’entend pas beaucoup la musique, mais ces quelques notes m’ont fait très plaisir quand je les ai entendues, l’occasion inespérée de vous parler d’un groupe découvert au printemps, The Lumineers (note : j’avais commencé cet article il y a quelques mois déjà).

The Lumineers

Si vous avez aimé Local Native dont je vous avais parlé ici, alors vous allez adorer The Lumineers. En effet, on est ici dans la même vague de chansons folk-rock. Peut-être un poil plus intimiste puisqu’ils ne sont que 3 et jouent plutôt en acoustique : batterie (parfois juste tambourin), guitare + chant, violoncelle + chant. Au niveau des paroles, on remplace juste les Hi hi des Local Natives par des Hey ! 🙂 . Je plaisante, mais comme je ne sais pas trop ce que racontent les uns et les autres, c’est un peu le premier effet que ça fait, si ce n’est que la voix est ici légèrement plus grave et présente plus d’aspérités que chez les Local Natives.

Allez hop, on s’écoute tout de suite leur tube : Ho Hey, également utilisé dans la BO de L’écume des jours de Michel Gondry.

Bon, comme l’album est juste magnifique, je suis obligé de vous mettre quelques autres chansons (dont un concert à emporter de l’inimitable Blogothèque:

Plus d’infos sur leur site internet (notamment les paroles pour les plus curieux que moi)

Par contre mauvaise nouvelle, si vous n’êtes pas parisien, vous aurez peu de chances de les voir avant un bout de temps, puisqu’à part un passage au Zénith de Paris le 17 novembre, ils seront principalement aux Etats-Unis cet automne, puis en Australie en janvier pour le festival Big Day Out.

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Ron Mueck

21/05/2013 4 commentaires

Toujours pendant mon séjour à Paris, après avoir visité l’expo Dynamo, je suis allé à la Fondation cartier pour l’Art Contemporain pour voir une exposition dédié au sculpteur australien Ron Mueck.

Je n’avais pas pu voir sa précédente exposition en 2005 (déjà à la Fondation Cartier), mais elle m’avait déjà fait de l’œil. Aussi quand j’ai appris qu’il revenait ai-je foncé pour voir celle-là.

Ron Mueck est né à Melbourne en 1958 mais il travaille désormais à Londres. Après avoir réalisé des marionnettes pour le cinéma et la télévision (dont le Muppet Show), il décide dans les années 90s de mettre son travail au service de l’art. Sa spécialité est depuis lors la réalisation de sculptures de personnages hyperréalistes, mais avec des effets d’échelle. Ainsi en 2001, à la biennale de Venise, il présente un Garçon de 5 mètres de haut.

Ron Mueck - Boy - crédit Renato Morselli

Ron Mueck – Boy – crédit Renato Morselli

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Dans cette nouvelle exposition, vous pourrez par exemple voir l’œuvre Couple Under Umbrella qui remplit à elle seule un des halls de la Fondation Cartier.

Ron Mueck - Couple under Umbrella

Ron Mueck – Couple under Umbrella

Les œuvres sont en silicones et en résine polyester et l’hyperréalisme est accentué par à de la peinture à l’huile. Rides, poils, boutons, marques ou tâches sur la peau, on s’y croirait.

Si les variations de tailles sont une des caractéristiques des œuvres de Ron Mueck, c’est par contre dans les deux sens. Ainsi, l’œuvre Woman with shopping fait au contraire à peine plus d’un mètre. Comme on peut vraiment s’approcher des œuvres (malgré un surveillant par œuvre), j’ai été vraiment bluffé par le rendu. Si ce n’était la taille, j’avais vraiment l’impression que la femme allait finir par se mettre à bouger en faisant « bouh ». C’en était même presque flippant. Même chose pour ce Young Couple.

Ron Mueck - Woman with shopping - crédit Thomas Salva - Lumento

Ron Mueck – Woman with shopping – crédit Thomas Salva – Lumento

Ron Mueck - Young Couple - crédit Thomas Salva - Lumento

Ron Mueck – Young Couple – crédit Thomas Salva – Lumento

Il n’y a pas énormément d’œuvres dans cette exposition (9 seulement), mais il faut dire que chaque pièce prend un temps fou au sculpteur pour la réaliser (plusieurs mois, voire années). D’ailleurs, au sous-sol, ne manquez pas l’excellent documentaire sur le travail de l’artiste dans son studio londonien, dont vous pouvez voir un extrait ici :

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Et pour finir, voici un petit reportage-teaser sur le montage de l’exposition :

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L’expo se tient jusqu’au 29 septembre 2013, donc vous avez encore le temps de vous offrir un week-end à paris (pour les non parisiens) pour aller la voir.

Plus d’infos sur le site internet de la Fondation Cartier.

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Dynamo

19/05/2013 4 commentaires

Vous le savez, j’adore Lyon, et je ne perds pas une occasion de mettre en valeur ma ville. Mais j’aime aussi beaucoup Paris. Je n’aimerais pas y habiter, par contre, mais dès que j’en ai l’occasion, j’adore aller y passer quelque jours. Ça me donne l’occasion de profiter de l’offre culturelle infiniment étendue que propose la capitale.

Il y a quelques semaines, j’ai donc profité d’un passage à Paris avec le boulot pour aller voir Dynamo, la méga exposition qui se tient actuellement dans les galeries du Grand Palais. Sur plus de 3 700m², 200 œuvres de 150 artistes entendent retracer Un siècle de mouvement et de lumière dans l’art entre 1913 et 2013.

On y retrouve évidemment des artistes très contemporains, comme Anish Kapoor (dont je regrette de plus en plus d’avoir raté l’expo quand j’étais à Sydney il y a quelques mois), François Morellet, Julio Le Parc (dont l’exposition individuelle au Palais de Tokyo vient de se terminer), etc..

Dynamo - Anish Kappor - Ismalic Mirror (2008)

Dynamo - François Morelet - Triple X Neonly (2012)

Dynamo - Julio Le Parc - Cloison à lames réfléchissantes (1966)

Dynamo - Julio Le Parc - Surface couleur - Série 14-2E (1971)

Des œuvres qui peuvent paraître un peu déroutantes pour certains, ou tout du moins perturbantes (lumières éblouissantes, hypnotiques, effet stroboscopiques, illusions d’optiques) dans lesquelles le spectateur prend parfois une part non négligeable.

De nombreux thèmes se dégagent de cette grande rétrospective, comme évidemment les formes, les couleurs, la vision, l’espace, etc… mais en zoomant un peu, les œuvres peuvent souvent se regrouper autour d’une idée commune, indépendamment l’époque : la réflexion, la distorsion, les permutations, les interférences, les trames, les battements, le rythme, le chaos, et bien d’autres encore.

Dynamo - Conrad Shawcross - Slow Arc Inside a Cube IV (2009)

Tout est fait pour modifier votre perception des choses. L’œuvre la plus flagrante est probablement Daylight Blue, Sky Blue, Medium Blue, Yellow, de l’artiste belge Ann Veronica Janssens qui plonge une pièce entière dans un brouillard bleu et jaune qui nous fait perdre tous nos repères.

Dynamo - Ann Veronica Janssens - Daylight Blue, Sky Blue, Medium Blue, Yellow (2011)

Mais de nombreuses autres œuvres offres également des situations intéressantes.

Dynamo - Felice Varini - Vingt-trois disques évidés plus douze moitiés et quatre quarts (2013)

Dynamo - Yaacov Agam - Double Métamorphose III (1968-1969)

J’ai également été assez étonné de voir plusieurs œuvres de Nicolas Schöffer, et notamment celle-là :

Dynamo - Nicolas Chöffer - Lux 10. Sculpture Spatioluminodynamique (1959)

Les lyonnais (et notamment ceux qui sont déjà venus chez moi) ça vous fait penser à quelque chose ? Mais oui, c’est bien lui qui a fait la magnifique sculpture de la place d’Arsonval à Grange Blanche.

Nicolas Chöffer - Lyonéon (1988)

Mais l’exposions nous rappelle également que tous ces thèmes ne sont pas nouveaux, avec notamment la présence d’œuvres d’artistes un peu plus ancien, comme Frantisek Kupka, Victor Vasarely, Jean Tinguely ou bien évidemment Alexander Calder.

Dynamo - Alexandre Calder - Les Trois Soleils Jaunes (1955)

Vous pouvez aussi regarder l’interview de Zilvinas Kempinas qui nous présente une de ses œuvres assez sympa, Beyond the fans.

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Bref, c’est une superbe exposition que je vous recommande vivement si jamais vous passez par Paris. L’exposition est ouverte jusqu’au 22 juillet. Mais prévoyez du temps, car c’est, paradoxalement, le problème, il y a vraiment beaucoup d’œuvres, peut-être même trop. Désolé pour les photos, j’avais emmené mon appareil photo (pour une fois qu’on avait le droit de prendre des photos), mais sans carte mémoire…  J’ai donc dû faire mes photos à l’iPhone…

D’autres photos d’oeuvres à voir ici et .

Plus d’infos sur le site internet du Grand Palais.

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International Jazz Day

28/04/2013 1 commentaire

Vous le savez, il existe maintenant des journées internationales d’à peu près tout. Certaines sont plutôt graves (esclavage, faim dans le monde, etc…), certaines peuvent être considérées comme loufoques (les pâtes, le baiser…) et certaines se situent entre les deux.

Depuis l’année dernière, l’UNESCO a initié la journée internationale du jazz le 30 avril, sous l’égide du musicien touche à tout Herbie Hancock, Ambassadeur de bonne volonté dans l’organisation, avec l’aide du Thelonious Monk Institute of Jazz. Et comme en jazz on aime bien parler anglais, ça restera donc le International Jazz Day.

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IJD_Logo

D’après le communiqué officiel de l’UNESCO, « Cette Journée est destinée à sensibiliser la communauté internationale aux vertus du jazz comme outil éducatif, et comme vecteur de paix, d’unité, de dialogue et de coopération renforcée entre les peuples. »

 Jazz day official

Pour rappel, l’UNESCO est l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture. C’est une émanation de l’ONU, créé à peine quelques mois après, en novembre 1945. Son siège étant à Paris, de nombreux événements auront lieu dans la capitale, notamment dans le quartier du Chatelet où se trouvent plusieurs clubs de jazz réputés : Le Duc des Lombards, Le Baiser Salé, Le Sunset-Sunside, etc… Au programme, concerts évidemment, mais aussi ateliers (workshops, master-class), tables-rondes, rencontres avec les musiciens ou les professionnels de la musique, etc… Vous trouverez toutes les informations sur le site du Paris Jazz Club ou sur le site dédié Jazz Day Paris sur lequel il faut s’inscrire pour la plupart des manifestations.

 International Jazz Day Paris

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Mais Lyon ne sera pas en reste, avec également de nombreux événements prévus dans la plupart des établissements culturels, qu’ils soient traditionnellement associés au jazz (Le Hot Club, La Clé de Voute, le Périscope, le Baryton, Les 101 marches, Fort en Jazz à Francheville, les magasins Robert Martin et Lyon Music, etc…) ou non (L’Epicerie Moderne, le Sirius, la Bibliothèque de la Part Dieu, Le Comoedia, la Fondation Bulukian, etc…). Toutes les infos disponibles sur le site dédié Jazz Day Lyon ou sur le site Jazz Rhône-Alpes. Attention, la plupart des événements sont gratuits ou à prix libre, mais certains sont sur réservation uniquement.

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D’ailleurs, si vous aimez le jazz, j’en profite pour vous rappeler l’existence de la super association Jazz RA qui fédère tous les acteurs  de la filière jazz en Rhône-Alpes.

Et pour le reste de la France, rendez-vous sur le site du Jazz Day et sur la page facebook dédiée.

Bref, mardi à Lyon, en France et dans le monde, ça va jazzer !

Musique maestro

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Paris in Motion

30/08/2012 8 commentaires

Vous connaissez le timelapse ? C’est la technique d’accélération des vidéos, qui permet par exemple de voir l’évolution d’un paysage tout au long de la journée en quelques minutes. En pratique, il s’agit de prendre des images à une fréquence moins élevée que la fréquence de lecture de ces mêmes images (le fameux 24 ou 25 images par secondes)

 

Aujourd’hui, je vais vous en présenter un superbe sur Paris, réalisée par le photographe vidéaste Mayeul Akpovi. Sur son site internet, on apprend qu’il est originaire du Bénin et qu’il habite à Besançon.

C’est parti, mettez en grand écran et la musique à fond (d’ailleurs, pour ceux qui n’aurait pas reconnu, la musique, c’est bien sûr Angel, de Massive Attack)

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C’est beau, non ? Ça donnerait presque envie d’habiter à Paris… 🙂

Pour info, cette vidéo a été réalisée pour un concours sur internet, donc si ça vous plait et que vous voulez le soutenir, n’hésitez pas à voter pour lui.

Et tant que vous y êtes, vous pouvez en profiter pour explorer les autres candidatures, il y a des trucs vraiment sympas, que ce soir en photo, en vidéo (catégories court-métrage, animation ou gopro) ou en musique.

On remarque que la vidéo s’appelle Part 1, j’espère donc que la suite est en préparation…

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Jean-Michel Basquiat

02/12/2010 6 commentaires

Le temps passe vite à Paris, entre les concerts, les expos et les restaus, je n’ai pas trop le temps de souffler. Mais je ne pouvais quand mêle pas rater l’expo sur Jean-Michel Basquiat au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris (jusqu’au 30 janvier 2011).

Basquiat est né à New York en 1960 d’un père haïtien et d’une mère Portoricaine qui aimait beaucoup l’art et a encouragé son fils très tôt à crayonner. A l’âge de 8 ans, il est hospitalisé et sa mère lui offre un livre d’anatomie qui l’a visiblement marqué. Vers 16 ans, il commence à faire des graffiti sur les murs de downtown New York, notamment avec son ami Al Diaz. Ils signeront SAMO© pour Same Old Shit, souvent accompagné d’une couronne qu’il gardera par la suite régulièrement dans sa signature. Mais peu à peu, il prend conscience de son identité d’artiste et se met à signer de son propre nom.

Il expose ensuite dans de nombreuses galeries (Annina Nosei, Fun Gallery, Bischofberger à Zurich, Larry Gagosian à Los Angeles, Mary Boone Michael Werner à New York, etc…) et se lie d’amitié avec Andy Warhol. Il sera très affecté par la mort de ce dernier en 1987.

Basquiat meurt à New York en 1988 d’une overdose, il n’avait que 27 ans.

Voici quelques une de ses nombreuses œuvres (il a réalisé plus de 1 000 tableaux et 2 000 dessins pendant sa courte carrière), ainsi qu’un petit montage vidéo réalisé par un internaute.


PS : ça claque encore plus en grand (certains font plusieurs mètres de large)

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