Saint Amour

Il y a quelques semaines j’ai été invité par le cinéma Comœdia à la projection en avant-première du dernier film de Benoit Delépine et Gustave Kervern qui sort cette semaine: Saint Amour.

 

Demain

Quand on parle d’écologie dans un documentaire, on se retrouve vite à constater les dégâts que l’Homme a produits sur la nature et la planète, principalement à cause de l’industrialisation. Gaz à effets de serre, réchauffement climatique, raréfaction des ressources naturelles comme le pétrole et le gaz, mais aussi l’eau potable ou encore le sable… Bref, c’est un peu la déprime. A tel point qu’une étude scientifique a même prédit la fin de notre planète avant 2100.

C’est en partant de ce constat que l’actrice Mélanie Laurent et le réalisateur Cyril Dion ont eu l’idée de leur documentaire positif intitulé Demain.

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Retour vers le futur

Ce mercredi nous serons le 21 octobre 2015, cette date ne vous rappelle rien ? Mais si, cherchez bien…. C’est la date que Marty & Doc, les protagonistes de Retour vers le Futur, programment pour leur virée dans le futur. Plus précisément, c’est dans Retour vers le Futur 2, et c’était il y a tout juste 30 ans.

Timbuktu

J’aime bien aller au ciné, je préfère largement voir un film sur grand écran que sur ma télé. Pourtant, je me rue rarement dans les salles obscures dès la sortie du film, j’ai plutôt tendance à attendre quelques semaines (au risque que cela soit parfois trop tard…). Le film que j’ai vu dimanche soir ne déroge pas à cette règle, puisque Timbuktu, le dernier film du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako est sorti en décembre dernier.

 

Whiplash

Bonne année !! Pas de bilan cette année pour moi, permettez-moi juste de vous remercier à nouveau de suivre ce blog régulièrement. Ce sont vos visites, vos commentaires et vos partages qui lui donnent sa valeur. J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d’année et que vous vous êtes bien reposés, car sinon la reprise risque d’être rude. Et ce n’est pas le film dont je vais vous parler aujourd’hui qui va changer la donne.

En effet, je voudrais vous parler d’un film assez dur et très intense qui parlera malgré tout à pas mal de monde, et en particulier aux musiciens (mais pas que). Je veux bien sûr parler de la sensation de la fin d’année 2014 : Whiplash.

Runaway

Voici un chouette petit court-métrage d’animation repéré à la fin de l’année dernière, et réalisé par Emily Buchanan, Susan Yung et Esther Parobek, 3 étudiantes du Ringling College of Art and Design en Floride.

Runaway est l’histoire de Stanley, un jeune américain, mais surtout de Chillie, son ami le frigo des années 50 qui commence à fatiguer. Il faut dire qu’avec sa poignée cassée et donc sa porte qui ne ferme pas, est-il encore raisonnable de le garder ? Mais je ne vous en dis pas plus…

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Sympa non ? Surtout si on analyse tous les détails, c’est vraiment du bon boulot.

Retrouvez également d’autres court-métrages sur la page Vimeo du Computer Animation Department du Ringling College of Art and Design.

A noter que c’est en faisant une campagne de financement participatif qu’elles ont réussi à lever les 2800$ nécessaires à la réalisation de ce projet. Avouez que ça aurait été dommage si elles n’avaient pas pu le faire, non ?

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On cartoon dans le Grand Lyon

C’est bien connu, Lyon est la ville du cinéma. Mais plus généralement, la Région Rhône-Alpes est une région très riche en cinéma, et en particulier en cinéma d’animation.

Le plus beau témoin en est certainement le très prestigieux et désormais incontournable Festival International du Film d’Animation d’Annecy (qui se tiendra cette année du 9 au 14 juin).

Un autre très beau témoin est la réussite des studios valentinois Folimage (bourcains pour être précis, puisque les studios sont en réalité installés à Bourg-lès-Valence), auteur par exemple de La prophétie des Grenouilles, ou Mia et le Migou, ou encore Tante Hilda ! sorti tout récemment, avec la voix de Sabine Azéma.

C’est probablement dans la continuité que le GRAC (Groupement Régional d’Action Cinématographie), le Grand Lyon et la Région Rhône-Alpes organisent Cartoon Movie, un forum professionnel européen pour le financement des films d’animations.

Mais ça c’est le volet pro. En parallèle, du 22 février au 9 mars, pour les particuliers, on a droit à la 4èm édition de On cartoon dans le Grand Lyon.

 

C’est l’occasion de voir ou revoir plein de films d’animations : Aya de Yopougon, Jack et la Mécanique du Cœur (dont je vous avais présenté le teaser ici), Jasmine, Kérity la maison des contes, La sorcière dans les airs, Le parfum de la carotte, Le père Frimas, Le piano magique, Le secret de la pierre de lune, Les amis animaux, Linnéa dans le jardin de Monet, Loulou l’incroyable secret, Minuscule la vallée des fourmis perdues, Poupi ou encore Tante Hilda ! dont je vous parlais plus haut.

Les films sont projetés dans 26 salles de l’agglomération lyonnaise qui dépendent du réseau GRAC. Inutile donc de chercher dans les multiplex mastodontes, tournez-vous plutôt vers les salles indépendantes de Lyon et des villes avoisinantes (Le Zola à Villeurbanne, Ciné-Duchère, Le Toboggan à Décines, le Comoedia, les Alizés à Bron, l’Aqueduc à Dardilly, etc…)

Sur le site du festival, vous trouverez même un moteur de recherche en fonction de l’âge de votre enfant, très bonne initiative.

Il y a également des animations et des ateliers, comme par exemple pour découvrir les instruments de musique, découvrir les marionnettes, partir à la rencontre des fourmis et des coccinelles, créer des masques, découvrir l’univers du cinéma d’animation, etc, etc.. Ça tombe à pic pour occuper les gones pendant les vacances.

Toutes les infos et le programme détaillé sont disponibles sur le site internet du festival ou sur la page facebook dédiée.

En attendant, voici un petit teaser.

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Ciné O’Clock 2014 – concours inside

C’est devenu un rituel : la Semaine du Cinéma Britannique et Irlandais, plus connu sous le nom de Ciné O’clock, va bientôt débuter à Villeurbanne, et en particulier au Zola, épicentre traditionnel du festival.

Pour cette 19^ème édition, qui se déroulera du 1^er au 9 février 2014, on reprend les bonnes recettes qui ont fait leurs preuves : avant premières, soirées thématiques, films « à voir », classiques, animations, rencontres, jeune public, etc..

Côté avant-premières, vous aurez droit par exemple à For those in peril, de Paul Wright, avec George Mackay, Kate Dickie et Nichola Burley, Le petit lord Fauntleroy de Jack Gold (en réalité reprise du film de 1981), avec Rick Schroder, Alec Guinness et Eric Porter, The last days on Mars, de Ruairi Robinson avec Liev Schreiber et Olivia Williams, Un week-end à Paris, de Roger Mitchell, avec Jim Broadbent, Lindsay Duncan et Jeff Goldblum, English revolution, de Ben Wheatley avec Julian Barratt, Richard Glover, Peter Ferdinando, et Shell, de Scott Graham avec Chloe Pirrie, Tam Dean Burn, Morven Christie.

Côté classique, vous pouvez voir ou revoir Une question de vie ou de mort, de  Scott Graham, avec Chloe Pirrie, Tam Dean Burn et Morven Christie,  ou My name is Joe, de Ken Loach, avec  Peter Mullan, Louise Goodall et David McKay, ou encore The Magdalene sisters, de Peter Mullan, avec Anne-Marie Duff, Sean Colgan et Nora-Jane Noone.

Vous pourrez également voir des films sortis plus ou moins récemment, comme Il était temps, de Richard Curtis avec Domhnall  Gleeson, Rachel McAdams et Bill Nighy, ou Le Géant égoïste, de Clio Barnard avec Conner Chapman, Shaun Thomas et Sean Gilder, ou Philomena de Stephen Frears avec Steve Coogan, Judi Dench et Simone Lahbib, ou What Richard Did de Lenny Abrahamson avec Jack Reynor, Lars Mikkelsen et Roisin Murphy, ou encore bien d’autres.

Mais c’est aussi l’occasion de voir des courts-métrages, des débats et présentation par des réalisateurs, des critiques, etc… ou encore le désormais traditionnel blind test qui vous permettra peut-être de gagner des cadeaux.

N’hésitez pas à éplucher le programme, il y en a pour tous les gouts et certaines projections se passent hors les murs, notamment à la Maison du Livre de l’Image et du Son de Villeurbanne ou dans des cinés alentour : Décines, Sainte Foy-les-Lyon, Saint-Priest, Vénissieux ou encore Meyzieu.

Comme d’habitude, les tarifs restent tout à fait raisonnables puisque les séances sont à 6.70€ en tarif normal. Les abonnements au ciné Zola sont également acceptés. Nouveauté cette année, le festival vous propose le carnet découverte qui vous donne accès à 1 avant-première + 1 film classique + 1 séance focus ou hommage + 2 films « à voir » + 1 affiche du festival pour seulement 20€.

Et puisque Noël n’est pas encore très loin, les organisateurs de Ciné O’Clock m’ont carrément filé 3 x 2 places pour n’importe quelle séance à vous offrir. Pour cela, rien de bien compliqué, il vous suffit de me donner le nom du film présenté dans le festival qui vous attire le plus en expliquant pourquoi. Vous avez jusqu’au dimanche 26 janvier à minuit.

Pour voir tout le programme, ça se passe sur le site dédié.

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L’amour est un crime parfait

Je vous l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je ne suis pas à l’aise pour parler cinéma. Pourtant, j’ai envie de vous faire partager le film que j’ai vu hier soir, L’amour est un crime parfait, des frères Larrieu, avec Mathieu Amalric, Karin Viard, Denis Podalydès, Maïwenn et Sara Forstier.

Personnellement, je les confondais avec les frères Dardennes (Le gamin au vélo, L’enfant ou encore Rosetta), mais Jean-Marie et Arnaud Larrieu ont déjà réalisé Les derniers jours du monde (déjà avec Mathieu Amalric et Karin Viard), Peindre ou faire l’amour (avec Sabine Azéma et Daniel Auteuil), ainsi que deux autres films avec Mathieu Amalric.

L’amour est un crime parfait est un thriller librement adapté du roman Incidences de Philippe Djian.

L’histoire se passe en Suisse et a pour cadre le campus de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, et notamment le magnifique Rolex Learning Center (on est en Suisse ou bien ?), bâtiment tout en courbes dessiné par l’agence d’architecture japonaise SAANA (à qui l’on doit également Le Louvre-Lens).

Quelques jours après la disparition d’une jeune étudiante, sa belle-mère, Anna, vient rendre visite à Marc, son professeur de littérature qui a la réputation d’être un coureur de jupons, notamment auprès de ses étudiantes. Une troublante relation débute alors, au grand dam de la sœur de Marc avec qui il habite et avec qui il entretient déjà une relation particulière.

A priori le livre se passe déjà en montagne, mais les courbes du campus et les montagnes enneigées qui l’entourent forment un cocon idéal pour cette intrigue. Il est encore questions de courbes avec les corps dénudés des femmes qui gravitent autour de Marc, ou des jeunes filles qui déambulent dans ce campus plus qu’elles n’étudient. Et les volutes des innombrables cigarettes (y compris électroniques) qui se fument pendant le film en rajoutent une couche, tout en permettant au passage aux personnages de se cacher derrière un écran de fumée (c’est le cas de le dire). La superbe mise en lumière de ces magnifiques paysages et de cette neige cotonneuse participe également à rendre l’atmosphère envoutante, éthérée, tout comme la très belle musique qui laisse peu de doutes quand au style thriller du film.

 

Les acteurs jouent avec passion, et c’est justement ce qu’il fallait pour ce film, pour ces personnages parfois intenses et forts, et notamment tout en nerfs pour un Mathieu Amalric au bord du flippant et une Maïwenn étonnante. Les dialogues et l’élocution très théâtraux pourront peut-être surprendre, mais j’ai personnellement beaucoup aimé le rendu, légèrement sophistiqué, à la limite de la préciosité, mais sans excès.

 

Bref, vous l’aurez compris, j’ai été emballé par ce film que je vous recommande froidement (rapport à la neige, tout ça, tout ça…).

Bande annonce :

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Jack et la mécanique du coeur

Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais il y a un peu plus d’un an, je vous parlais de Dionysos pour vous annoncer leur concert aux Nuits de Fourvière de l’année passée. Je parlais alors, entre autre, de l’album La Mécanique du Cœur, tiré du roman éponyme de Mathias Malzieu, le chanteur du groupe.

L’histoire commence en 1874, à Édimbourg, quand Jack nait le jour le plus froid du monde avec le cœur gelé. Le Docteur Madeleine arrive à le guérir en remplaçant son cœur par un mécanisme d’horloge, mais pour survivre, il ne devra jamais tomber amoureux. C’est sans compter la jolie Miss Acacia, chanteuse andalouse dont il tombera sous le charme.

Et bien après l’album, voici que le best-seller (le livre est resté plus de vingt semaines dans les listes des livres les plus vendus en France et a été traduit en 4 langues d’après wikipedia) est en train d’être adapté en film d’animation par Mathias Malzieu lui-même, aidé du réalisateur lyonnais Stéphane Berla (qui a déjà réalisé plusieurs clips pour Dionysos, mais aussi pour M). En prime, la direction artistique du film est confiée à Joann Sfar (Le Chat du Rabbin, Gainsbourg Vie Héroïque, etc..), qui avait déjà participer à la création du livret de l’album.

Allez hop, bande annonce :

Personnellement j’aime beaucoup l’inspiration burtonienne de cette comédie musicale d’animation. Les musiques sont évidemment tirées de l’album (peut-être avec quelques arrangements).

On reconnait les voix des interprètes principaux de l’album : Mathias Malzieu joue Jack, Olivia Ruiz prête sa voix à Miss Acacia, et Jean Rochefort et Grand Corps Malade sont encore une fois de la partie. A priori, on devrait également entendre les voix de Babet (la violoniste de Dionysos), Emily Loizeau, Rossy De Palma, Dani, Arthur H, Cali et même le regretté Alain Bashung.

Sortie prévue le 5 février 2014, j’ai hâte.

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