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Posts Tagged ‘musée’

Divinement Foot

Il n’aura échappé à personne que nous sommes en plein période d’Euro de foot. C’est le 3ème événement sportif mondial (après les JO et…. la Coupe du Monde de foot, déjà). Le foot qui déchaine les passions et fait vibrer la ferveur des supporters, à tel point que l’on pourrait le comparer à une religion. C’est justement le propos de Divinement Foot, l’exposition présentée en ce moment aux Musées Gadagne.

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Yoko Ono, Lumière de l’aube – la visite

Il y a quelques semaines, je vous avais parlé de l’exposition Yoko Ono, Lumière de l’aube au Musée d’Art Contemporain de Lyon, et pas plus tard que vendredi dernier, je vous faisais encore un petit teasing. Je suis allé la visiter il y a quelques semaine dernière, voici quelques photos pour vous mettre l’eau à la bouche. Que vous soyez un connaisseur d’art contemporain ou un néophyte, n’hésitez pas, cette expo est vraiment très prenante.

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Autoportraits de Rembrandt au selfie

J’avoue que je suis plus amateur d’art contemporain que d’art « classique », mais je fais quand même régulièrement un petit tour au Musée des Beaux Arts de Lyon, et j’ai beaucoup aimé la nouvelle exposition, intitulée Autoportraits, de Rembrandt au Selfie.

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Yoko Ono, Lumière de l’aube

06/03/2016 1 commentaire

Le Musée d’Art Contemporain de Lyon est en plein effervescence en ce moment pour préparer sa prochaine grande exposition qui débute ce mercredi pour 4 mois, Yoko Ono, Lumière de l’aube.

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Guignol 14-18 : mobiliser, survivre

Il faudrait vraiment que je prenne l’habitude d’aller voir les expositions dès leur ouverture pour pouvoir vous en parler tranquillement et qu’ensuite vous ayez un peu de temps pour aller les voir. Car une fois n’est pas coutume, je vais vous parler d’une exposition qui se termine bientôt (dimanche 28 février pour être précis) aux Musées Gadagne : Guignol 14-18 : mobiliser, survivre.

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Donner pour Corneille de Lyon

Je vous ai déjà parlé plusieurs fois de financement participatif, et cette forme de mécénat grand public est désormais rentrée dans les habitudes des gens. Fin 2012, le Musée des Beaux Arts de Lyon lançaient ainsi une souscription auprès du public pour acheter le tableau L’Arétin et l’envoyé de Charles Quint, du célèbre peintre Jean-Auguste-Dominique Ingres (le gars au violon…). En quelques mois, ce sont 80 000€ (sur les 750 000€ qu’a couté le tableau, le reste provenant de mécénat plus classiques, des collectivités locales et de l’État) qui ont été donnés par 1536 personnes (soit environ 50€ en moyenne).

L'Arétin et l'envoyé de Charles Quint, de Jean-Auguste-Dominique Ingres - crédit photo Stéphane Guiochon pour le Progrès

Sylvie Ramond, Directrice du Musée des Beaux Arts de Lyon, devant L’Arétin et l’envoyé de Charles Quint, de Jean-Auguste-Dominique Ingres – crédit photo Stéphane Guiochon pour le Progrès

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Aujourd’hui, le Musée des Beaux Art relance une opération du même ordre pour cette fois acquérir l’Homme au béret noir tenant une paire de gants, un tableau du peintre franco-hollandais du XVIème siècle Corneille de Lyon.

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Le Musée des Confluences

Avant-hier j’ai eu le privilège d’assister à la visite presse de ce qui est indéniablement le grand événement culturel de cette fin d’année à Lyon,  le Musée des Confluences.

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le Musée des Confluences vient d’ouvrir ses portes

Impossible de passer à côté, depuis quelques semaines et encore plus depuis quelques jours, les articles ont fleuri pour expliquer les dérives du nuage de cristal en terme de délai (plus ou moins 10 ans de retard, un record pour un musée) et en terme de budget (ce n’est pas le premier ni le dernier établissement culturel qui dérive ainsi, mais c’est vrai que x5 par rapport au budget initial, c’est là aussi un record…). Je ne reviendrai pas sur cette situation plus complexe qu’on ne le pense, vous trouverez quantité d’articles (plus ou moins bien documentés…) pour parler de ça. Rue89 Lyon en a fait un assez complet à lire ici.

Non, aujourd’hui je voudrais parler du musée en lui-même, à commencer par le bâtiment.

Une architecture résolument moderne

Les premières réflexions sur le musée commencent en 1996, quand un collège scientifique se penche sur l’avenir du Musée Guimet (le Muséum Histoire Naturelle situé boulevard des Belges, vers le Parc de la Tête d’Or), devenu trop étroit et surtout bientôt plus aux normes. Le projet architectural est confié au cabinet autrichien Coop Himmelb(l)au à qui on doit également le Grand Egyptian Museum du Caire, le BMW Welt de Munich ou encore la Banque Centrale Européenne de Francfort.

Le nom du cabinet, un jeu de mot entre Himmel (ciel), blau (bleu) et Bau (construction), paraitrait presque à l’origine du bâtiment. Long de 180m et haut de 45m, il est composé d’un socle en béton qui abrite 2 auditoriums et des espaces techniques, du cristal de verre qui abrite l’accueil, et du nuage d’acier où se trouvent les espaces dédiés aux expositions à proprement parler. Si son architecture extérieure est sujette à controverse, l’intérieur est tout simplement magnifique, à la fois tout en courbes et tout en triangles. Les photographes vont s’en donner à cœur joie. En plus, il est spacieux et très fonctionnel (ce qui est loin d’être le cas de toutes les réalisations modernes…).

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Le nouveau musée de l’Homme.

A l’intérieur du Musée des Confluences, on trouve 4 expositions permanentes ainsi que des expositions temporaires (2 pour l’instant). Chaque exposition permanente s’articule autour d’un thème (Origines, les récits du monde ; Espèces, la maille du vivant ; Sociétés, le théâtre des Hommes ; Eternités, visions de l’au-delà) et possède sa propre scénographie. L’ensemble reste malgré tout cohérent et est vraiment magnifiquement présenté. Les collections de l’ancien Museum de Lyon patiemment accumulées par Emile Guimet et ses successeurs depuis l’ouverture du premier musée en 1879 sont vraiment bien mises en valeur. On y retrouve les best-sellers des enfants (et des grands) comme le squelette du Mammouth de Choulans (premier squelette de mammouth retrouvé en France, vers la Montée de Choulans en 1859) ou d’un dinosaure camasaurus, ou encore « Sophie » la girafe (en réalité plus tout à fait la même, c’est d’ailleurs le sujet d’une des 5 anecdotes racontées par 20 minutes), mais également de nombreuses pièces de tous les âges (des météorites lunaires côtoient un métier Jacquard…) et, cerise sur le gâteau, on peut même en toucher certaines.

Côté expositions temporaires, vous pouvez actuellement voir Les trésors d’Emile Guimet (surtout de magnifiques pièces asiatiques) et Dans la chambre des merveilles (incroyable cabinet de curiosité) jusqu’au 26 juillet 2015, et A la conquête du pôle sud du 1er février au 28 juin 2015.

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Squelette de camasaurus

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Crane de rhinocéros laineux que l’on peut toucher

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Le mammouth de Choulans dont les défenses ont été remises dans le bon sens

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Masque Ype du Brésil

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lépidoptères (aka papillons) et coléoptères

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Il y a même un kookaburra d’Australie (en haut à gauche)

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Dans la chambre des merveilles

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Dans la chambre des merveilles

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Côté pratique

Le musée est ouvert du mardi au vendredi de 11h à 19h, le jeudi jusqu’à 22h (très bonne initiative) et samedi, dimanche et jours fériés de 10h à 19h (fermé le 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre).

L’entrée vous coutera 9€ en plein tarif mais est gratuite pour les moins de 18 ans, les lycéens, étudiants et apprentis de moins de 26 ans, les demandeurs d’emploi , bénéficiaires du RSA et minima sociaux, ou si vous avez la Lyon City Card (pass 1, 2 ou 3 jours). Vous pouvez aussi opter pour le pass annuel à 30€ (15 euros pour les moins de 25 ans).

Retrouvez toutes les infos sur le site internet du Musée des Confluences, ainsi que de très belles photos sur le site de l’Obs et une autre version de cette visite en avant-première sur Lyon CityCrunch.

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Jacqueline Delubac, le choix de la modernité

17/12/2014 5 commentaires

Régulièrement le Musée des Beaux Arts de Lyon organise des expositions thématiques ou autour d’une personnalité lyonnaise. C’est le cas avec l’exposition actuelle qui a ouvert ses portes il y a quelques semaines et qui s’intitule Jacqueline Delubac, le choix de la modernité.

Jacqueline-Delubac- MBA-Lyon Lire la suite…

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Erró

31/10/2014 3 commentaires

Vous n’avez pas pu le rater tant les affiches sont partout, le Musée d’Art Contemporain de Lyon (aka le MAC) organise depuis quelques semaines une grande rétrospective de l’article islandais Erró.

 Erro-retrospective-affiche

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Motopoétique

06/03/2014 5 commentaires

Hier j’ai eu la chance d’être invité à une visite privilégiée spéciale blogueurs au Musée d’Art Contemporain de Lyon (aka le MAC) à l’occasion de l’exposition qui s’y tient actuellement, Motopoétique.

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Nous avons été accueillis par toute l’équipe du MAC, et c’est Isabelle Bertoloti, la coordinatrice de l’exposition qui nous a fait visiter cette très belle expo qui devrait plaire à beaucoup de monde. On est mis tout de suite dans le bain, dès le hall d’entrée qui est customisé à chaque exposition. Cette fois, on se croirait presque dans une chambre de (grand) enfant avec des stickers géants de motos réalisés par l’artiste lyonnais Alain Bublex.

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Les stickers d’Alain Bublex

L’exposition a été orchestrée par Paul Ardenne, critique d’art et commissaire d’exposition, mais avant tout motard, et auteur de nombreux essais dont Moto, notre amour en 2010. Il avait donc toute légitimité pour ce travail.

A l’intérieur du musée, sur deux étages, on retrouve plus de 200 œuvres d’une quarantaine artistes autour du thème de la moto. Je vous arrête tout de suite, pas besoin d’être fan de mécanique pour apprécier la majorité des œuvres. Certaines ont même un rapport assez distant avec la bête à deux roues.

Mais c’est l’occasion de se confronter à quasiment tous les mediums. On retrouve ainsi des motos sous toutes les formes à commencer par de vraies motos (dont certaines appartiennent réellement à Paul Ardenne) customisées en véritable installations, qui peuvent parfois rappeler les ready-mades, voire des home-made, tel ce Vélo’v transformé (un peu à l’arrache) en moto par le jeune lyonnais Benedetto Bufalino ou les œuvres tout en carton beaucoup plus minutieuses de l’anglais Chris Gilmour. Ou bien ces motos recouvertes de graisse par Laurent Faullon.

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Moto Vélo’v – Benedetto Bufalino – 2012

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Harley Davidson Panhead Chopper – Chris Gilmour – 2014

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Heavy Rider – Laurent Faulon – 2010/2014

Des installations également, comme ce fragment du sol du circuit Paul Ricard, accompagné d’une vidéo de la moto de l’artiste Jean-Baptise Sauvage filmant les motifs graphiques du circuit. Ou encore ces éléments de carénages, de blousons de cuir (Michaela Spiegel) ou de casques, métamorphosés en masque mi-africain mi-manga (Bernard Joisten), en tableau décoratif, en suspensions, en jouet garndeur nature (Florent Lamouroux), etc…

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Honda 450 DOHC Blue Line – Jean-Baptiste Sauvage – 2012

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Masque 2 – Bernard Joisten – 2009

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Je monte, je valide – Michaela Spiegel – 2013

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Homomoto – Florent Lamouroux – 2014

De nombreuses photos (Pierre et Gilles, Gérard Rancinan, Jean-Michel Pancin, Tuomo Manninen, etc..) et vidéos bien sûr, dont une superbe du turc Ali Kazma qui nous présente de magnifiques paysages qu’il a parcouru à moto, seul ou avec Paul Dardenne (décidément), ou encore les vidéos de l’australien Shaun Gladwell, dont est tirée par exemple l’affiche de l’expo.

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Approch to Mundi Mundi – Shaun Gladwell – 2007

On retrouve même de la peinture plus traditionnelle pour cette série de « bikes and babes » fraichement peinte (on sent encore l’odeur de l’huile) par l’artiste chinois Moo Chew Wong qui s’est pris au jeu (il devait en faire une ou deux et a fini par en faire une trentaine).

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Motoéro – Moo Chew Wong – 2013

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Bref, vous l’aurez compris, j’ai été emballé par cette expo. Je vous la recommande et en particulier à ceux qui sont un peu dubitatif sur l’art contemporain en général (oui, toi qui dit « je n’y comprends rien à l’art contemporain »). Cette exposition, peut-être plus légère et facile d’accès en apparence, devrait pouvoir vous réconcilier avec l’art contemporain.

L’exposition se tient jusqu’au 20 avril, dépêchez-vous.  Retrouvez plus d’infos sur le site du Musée d’Art Contemporain.

Ne manquez pas également au dernier étage la nouvelle exposition Listen Profoundly, qui présente trois pièces « multimédia » assez incroyables en marge de la Biennale Musique en Scène, mais j’essaie de faire un article à part car ça le mérite vraiment.

Merci à Muriel Jaby et Karel Cioffi du MAC pour avoir organisé cette chouette visite.

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